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« Grâce à la mission locale, j ai retrouvé confiance en moi »
« En 2018, quand j ai poussé la porte de la mission locale à Carbonne (Haute-Garonne) sur les conseils d un ami, j étais perdue. J avais 19 ans et j avais tout envoyé balader. Quelques années auparavant, en 3e, j avais choisi de faire un bac pro coiffure parce que cela me paraissait accessible ; mais je me suis vite aperçue que ce n était pas fait pour moi », confie Marie Rivoire, 22 ans.
« Tout au long de mon parcours à la mission locale, ma conseillère, Anne-Laure, m a guidée pour construire un nouveau projet profes- sionnel. J ai par exemple fait 2 stages en animation, puis auprès d une conseillère en insertion, grâce à l organisme de formation AMS Grand Sud. J ai visité des entreprises et consacré du temps à refaire mon CV et une lettre de motivation J ai même décidé de passer le DAEU (diplôme d accès aux études universitaires) pour avoir le niveau bac. Bref, j ai eu le temps de mûrir.
Fin 2020, j ai entamé un service civique dans le secteur de l éducation. J intervenais dans une école pendant les temps périscolaires, et j ai adoré travailler avec les enfants : j avais enfin trouvé ma voie ! Depuis, j ai postulé auprès de l Éducation nationale pour devenir AESH, et j attends main- tenant mon affectation. En attendant, je continue d améliorer mes compétences professionnelles. J ai fait récemment un atelier estime de soi et emploi , un autre sur les réseaux sociaux, un autre encore sur la mobilité, et je suis en train de passer mon code Grâce à la mission locale, j ai retrouvé confiance en moi. »
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Le PACEA, « comme un contrat moral » entre le jeune et la mission locale « En Haute-Garonne, nous accompagnons 10 000 jeunes,
et la plupart nous contactent par bouche à oreille, car un copain ou une copine leur a conseillé de venir nous voir pour se faire accompagner », constate Nadège Carrel, la directrice de la mission locale Haute-Garonne.
« Le parcours de chaque jeune débute par un diagnostic à 360 degrés à travers plusieurs entretiens. Nous faisons un point sur ses envies, ses motivations et sa situation personnelle. Quel est son niveau scolaire ? Vit-il chez ses parents ? Quel est son rapport au numérique ? A-t-il son permis de conduire ? Puis nous lui proposons de contractua- liser avec nous un PACEA : parcours contractualisé d accom- pagnement vers l emploi et l autonomie. C est comme un contrat moral entre lui et nous. Notre engagement est de lui proposer un suivi sur mesure par un conseiller dédié qu il pourra contacter directement. En retour, le jeune s engage à se mobiliser activement.
Ce qui compte, c est la relation de confiance qui s instaure. C est aussi une clé de la réussite.
Ensuite, bien sûr, chaque parcours est différent. Nous agissons un peu comme des facilitateurs et, en fonction du projet de chaque jeune, nous mobilisons un dispositif. Par exemple, le dispositif Et pourquoi pas ? permet à ceux qui veulent entrer dans la vie active rapidement de décou- vrir un secteur professionnel en forte tension : l industrie, le bâtiment, la propreté, l hôtellerie-restauration Nous organisons des visites d entreprises, des rencontres avec des professionnels »
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ZOOM SUR 2 DISPOSITIFS