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Selon la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), un étudiant sur cinq ne mange pas à sa faim et a également envisagé d’arrêter ses études. Un constat alarmant face auquel la Région continue de se mobiliser pour permettre à tous les jeunes, où qu’ils vivent en Occitanie et quels que soient leurs moyens, de pouvoir se réaliser pleinement dans les études supérieures.
Des moyens pour lutter contre la précarité étudiante
Premier frein aux études et premier poste de dépense : le logement. En partenariat avec les deux Crous [1], la Région a décidé de mobiliser 10,5 millions d’euros pour rénover et construire de nouvelles chambres en cité universitaire, notamment à Montpellier et Toulouse. Près de 5 400 logements étudiants ont déjà été créés ou rénovés depuis 2016 avec l’aide de la Région.
Pas de réussite non plus sans se nourrir correctement. Des ateliers de cuisine sont organisés pour aider les personnes en difficultés à mieux s’alimenter dans le cadre de l’opération Bien manger pour tous, qui se déploie dans de nouveaux territoires [2] cette année. La Région finance également les vélos cargos qui approvisionnent l’épicerie sociale ouverte par la Banque alimentaire de Toulouse sur le campus de l’Université de Toulouse Capitole.
Prendre soin de soi est également essentiel. La Région étend ainsi pour cette rentrée la distribution gratuite de produits d’hygiène écoresponsables, fabriqués en Occitanie. Depuis la rentrée universitaire 2017-2018, elle propose aussi un Pass Mutuelle Étudiant.e, une aide allant jusqu’à 100 euros pour une couverture santé complémentaire des étudiants boursiers.
Nouveauté cette année encore : pour faciliter l’accès des jeunes aux aides auxquelles ils ont droit, la Région finance, à hauteur de 300 000 euros, des vacations pour 100 « étudiants Occitanie solidaires » sur les campus. Leur rôle sera d’accompagner leurs pairs en difficulté en les informant et en les orientant vers les services disponibles. Jusqu’à 5 000 étudiantes et étudiants pourraient bénéficier de ce dispositif qui permettra également à la centaine de jeunes vacataires de bénéficier d’un job étudiant.
Côté mobilités enfin, le dispositif +=0 sur les trains liO, offrant la gratuité à l’usage, a été étendu depuis septembre 2023 aux lignes de cars du service régional. Et pour la quatrième année consécutive, la Région a permis aux jeunes de moins de 27 ans de voyager à 1€ du 14 juillet au 15 août 2024.
Accéder à l’enseignement supérieur sur tout le territoire
Contribuer au déploiement de l’enseignement supérieur sur tout le territoire : la Région s’y emploie. Aux extensions de bâtiments d’enseignement, telles que celles de l’IAE et de l’école d’ingénieurs Polytech de l’Université de Montpellier ou à la reconstruction du bâtiment EPICURE pour l’Institut Supérieur du Tourisme, de l’Hôtellerie et de l’Alimentation (Isthia) à Toulouse, s’ajoute le déploiement des Villes Universitaires d’Équilibre (VUE). Si Alès (Gard) devient ainsi la 19e VUE d’Occitanie, la Région accompagne en parallèle la montée en puissance de l’Université de technologie Tarbes Occitanie Pyrénées et de l’Institut National Universitaire Jean-François Champollion à Rodez.
Les 14 Campus connectés sont également une réponse au besoin des jeunes d’étudier près de chez eux. Ces tiers-lieux permettent aux étudiantes, étudiants et apprenants en reprise d’études de suivre les enseignements à distance proposés par les établissements d’enseignement supérieur. Cette rentrée voit notamment l’ouverture d’un Campus Connecté à Digit’Alès, cofinancé par la Région. Au Vigan, elle participe également à la création du pôle d’enseignement supérieur Charles Flahaut, suite au succès du Campus connecté créé en 2019
Les formations sanitaires et sociales ne sont pas en reste. Près de 1 700 places de formations supplémentaires sont créées chaque année depuis 2021. La Région soutient également les élèves et étudiants de ces formations, via des bourses d’études pouvant aller jusqu’à 6 000 € par an. En 2023-2024, près de 5 000 jeunes ont pu en bénéficier.
Changer les destins : cette promesse trouve son accomplissement dans la volonté de la Région de donner aux jeunes toutes les clés pour une orientation réussie, notamment au travers des publications ID.Métiers. Elle offre aussi à chacune et chacun la possibilité de se former autrement. Les écoles ETRE, portées à 11 à cette rentrée, préparent les jeunes de 16 à 25 ans en rupture scolaire ou d’emploi aux métiers de la transition écologique. Quant au Revenu Écologique Jeunes, il permet d’accompagner les jeunes, et en particulier les plus éloignés de l’emploi, dans la construction d’un projet professionnel favorisant la transition écologique et le développement durable, via, notamment, une aide individuelle.
Garantir de bonnes conditions d’études
Pour améliorer la vie étudiante, la Région soutient un nouvel appel à projets lancé par les deux coordinations territoriales d’Occitanie [3] en lien étroit avec les deux Crous. Elle mobilise pour celui-ci 160 000 €. Les projets peuvent concerner tous les aspects de la vie étudiante, tels que les transports, lieux de convivialité, pratique sportive, activités culturelles, solidarité… Cet appel à projets s’ajoute au budget participatif « Vos solutions pour la vie étudiante », conçu de manière collective et collaborative avec eux. Doté d’un budget de 500 000 €, il leur permet là aussi de s’engager dans des projets qui facilitent le quotidien des étudiants.
Autre gage de réussite universitaire : la professionnalisation. Créée l’an dernier par la Région, la plateforme ID.Stages connecte les jeunes, étudiants compris, avec les acteurs économiques du territoire. Plus de 5 500 nouvelles offres sont déjà proposées à cette rentrée. Le dispositif Mouv’Occitanie facilite, de son côté, la mobilité internationale. Chaque année, grâce à lui, la Région soutient 6 000 jeunes dans leur stage ou leurs études à l’étranger. Côté formations sanitaires, la Région a attribué pour cette année aux établissements une enveloppe de plus de 9 millions d’euros pour l’indemnisation de stages et de déplacements des étudiants en formation de soins infirmiers, de masseur-kinésithérapeute, d’ergothérapeute et de manipulateur en radiologie médicale.