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Lac du Salagou, Canyon du Diable, salins d’Aigues-Mortes… Plusieurs lieux emblématiques de l’Hérault et du Gard ont servi de décor pour le film Les Complices, comédie franco-belge sortie le 12 avril 2023 et réalisée par Cécilia Rouaud (producteurs : Artémis Production, Firelight et SND).
Max, un impitoyable tueur à gages interprété par l’acteur belge François Damiens, découvre… qu’il s’évanouit désormais devant la moindre goutte de sang. Il décide alors de se reconvertir, tout en étant poursuivi par ses anciens employeurs. Un couple de jeunes voisins, Karim (William Lebghil) et Stéphanie (Laura Felpin), l’aident à retrouver un travail, et découvrent pas à pas le passé de Max.
L’Occitanie offre des décors naturels diversifiés
Un scénario initialement écrit pour prendre place en région parisienne, où réside la réalisatrice. « Une nuit, je me suis réveillée avec un souvenir de vacances en famille au Lac du Salagou, et j’ai su qu’il fallait tourner là-bas », explique Cécilia Rouaud, qui signe son troisième long-métrage. Un « décor de western » idéal pour des scènes d’action, un ciel bleu et des contrastes de couleur « irréelles, qui rendent très bien à l’écran, comme le rouge du Canyon du Diable et du Lac du Salagou et le blanc immaculé des salins » : la région Occitanie a su offrir ce que recherchait l’équipe du film, lors du tournage, en août et septembre 2021.
« Ce qui est appréciable dans cette région, c’est qu’il n’y a aucun point commun entre les lieux. Nous pouvons donc difficilement identifier où se déroule l’intrigue. Nous ne savons pas où ni quand les personnages évoluent », décrit la réalisatrice. Une intemporalité qui a permis de créer une ambiance particulière à cette comédie.
Casse automobile dans la garrigue
Parmi les autres lieux de tournage, sont également retenus Bouzigues, village ostréicole sur l’étang de Thau, ou encore les locaux de l’agglomération de Sète à Frontignan et la boîte de nuit « Osmose » à Lattes pour la scène du karaoké, « tous deux très années 70 », se souvient Cécilia Rouaud.
« Nous avons également trouvé des endroits originaux, qui n’étaient pas prévus dans le scénario, mais qui nous ont tout de suite plu », raconte Philippe Pangrazzi, responsable de repérages des lieux pour ce projet.
Parmi eux, un foodtruck au Lac du Salagou, pour remplacer le restaurant initialement décrit dans le scénario, ou encore une casse automobile au cœur de la garrigue à Clermont-l’Hérault. « Ce sont des endroits atypiques autour de Montpellier, qui ont ouvert des perspectives différentes pour le film », explique-t-il.
L’Occitanie, laboratoire pour la création audiovisuelle
Aides aux sociétés de production, soutien à la formation et aux salles de cinéma, accompagnement à l’écriture… Chaque année, la Région investit plus de 4,7 M€ dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel. Objectif : « être la première région européenne audiovisuelle et la première destination en France pour les productions internationales », indique Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Aujourd’hui, près de 100 sociétés de production sont installées en Occitanie.
Occitanie Films, association liée au cinéma et à l’audiovisuel à Montpellier et Toulouse, apporte un soutien technique aux équipes de tournage à la recherche de décors, lieux de tournage, d’acteurs ou de techniciens.
L’emblématique Lac du Salagou a été le théâtre du tournage de plusieurs autres films, dont Deux hommes dans la ville de José Giovanni (1973), Toutes nos envies de Philippe Lioret (2010), ou encore Qui m’aime me suive de José Alcala (2018).