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C’est, avec la Coupe du Monde de football, l’événement sportif le plus suivi de la planète. Les Jeux Olympiques (JO) et Paralympiques de Tokyo, reportés d’un an en raison de la crise sanitaire, débutent ce 23 juillet au Japon. 35 athlètes licenciés en Occitanie font partie de la délégation française [1] pour les JO . Pour les Jeux Paralympiques, prévus à partir du 24 août, 7 athlètes sont déjà retenus.
Les regards tournés vers le décathlonien Kevin Mayer
Quelles sont les chances de médaille, pour ces athlètes « made in Occitanie » ? Difficile d’anticiper bien sûr, mais Richard Mailhé, président du Comité régional olympique et sportif (CROS), identifie notamment chez les hommes Sofiane Oumiha (Boxe, poids léger, licencié de Boxoum en Haute-Garonne), déjà vice-champion olympique aux Jeux de Rio 2016, ou Kevin Mayer (Décathlon, Montpellier Athletic Méditerranée Métropole), « déjà champion du monde et recordman du monde. Le titre olympique est le seul qui lui manque, et il a des chances très sérieuses. Tous les regards seront tournés vers lui ! »
Émilie Lépron, directrice du CROS Occitanie, suivra de près le Montpelliérain Anthony Jeanjean, dont la discipline, le BMX freestyle park, fait son entrée cette année aux JO, les nageuses Margaux Fabre, Charlotte Bonnet (Canet 66 Natation) et Assia Touati (Les Dauphins du TOEC), les basketteuses Ana-Maria Filip, Mamignan Touré et Diandra Tchatchouang (Basket Lattes Montpellier Méditerranée Association), ou encore, en musculation-haltérophilie, Gaëlle Nayo-Ketchanke (Clermont Sports Haltérophilie). Sur les Jeux Paralympiques, Maxime Valet (escrime) et David Toupet (badminton) ont des chances de médaille. « Rappelons aussi que le médecin-chef de la délégation paralympique française, Orianne Lopez, est docteur en médecine physique et de réadaptation au CHU de Montpellier, et qu’elle a participé aux JO de Londres de 2012 », indique-t-elle.
La Région Occitanie consacre un budget de 29 M€ au sport en 2021, pour accompagner le parcours de ces athlètes de haut niveau pendant leur carrière. Des aides individualisées leur permettent, notamment, d’alléger les contraintes financières pesant sur eux et leurs familles.
Des équipements d’excellence, un atout pour les JO de Paris 2024
La Région Occitanie a investi, depuis 2016, 77,2 M€ en faveur de ses deux CREPS [2], implantés à Toulouse, Montpellier et Font-Romeu. Des équipements reconnus pour l’accueil et la préparation de ces grands rendez-vous sportifs.
Ainsi, « depuis le mois de juin, 11 délégations internationales et 3 équipes de France (athlétisme, natation et pentathlon moderne) ont finalisé leur préparation pour les Jeux au CNEA de Font-Romeu, afin de s’entraîner dans les conditions de chaleur et d’humidité qu’ils vont rencontrer à Tokyo », souligne Kamel Chibli, vice-président en charge de l’Éducation, de la Jeunesse et du Sport.
De quoi se placer en vue des JO de Paris 2024 ! Dans la perspective de cet événement, dans la dynamique du label Terre de Jeux 2024, « 43 sites d’Occitanie sont à ce jour labellisés centre de préparation aux Jeux, et pourront accueillir 58 disciplines olympiques et paralympiques, sur 12 des 13 départements d’Occitanie (seul le Lot n’est pas représenté) et 37 collectivités », détaille Émilie Lépron. Elle confirme les caractéristiques « exceptionnelles » du site de Font-Romeu, « qui peut accueillir 24 disciplines, en altitude, avec la possibilité de concentrer un grand nombre de sportifs en un même lieu ».