L’Occitanie, une mine d’opportunités pour se former dans la santé

La santé, un secteur dynamique en Occitanie

Bon à savoir

Dans la santé, on différencie les professions médicales, qui donnent le droit de faire des prescriptions (médecin, gynécologue…) des professions paramédicales, qui permettent de prodiguer des soins mais pas de diagnostiquer ou fournir des ordonnances (infirmier ou infirmière, kinésithérapeute, aide-soignant ou aide-soignante…).

Les métiers de la santé et du social, c’est-à-dire de l’aide aux personnes fragiles, devraient connaître une forte progression d’ici 2030, notamment en raison du vieillissement de la population. Les professions qui recruteront le plus ? Médecin, infirmier ou infirmière, sage-femme, aide à domicile, aide-soignant ou aide-soignante…

Pour lutter contre les déserts médicaux, la Région salarie déjà 66 professionnels (médecins généralistes, sages-femmes…) dans les centres « Ma santé, ma Région » sur tout le territoire, et souhaite en recruter 200 de plus d’ici 2028.

Enfin, la transition numérique – big data, IA… – et les évolutions technologiques créent de nouveaux métiers tout en transformant les professions existantes : dans les blocs opératoires, par exemple, médecins et infirmiers ou infirmières travaillent de plus en plus avec des robots chirurgicaux.

Se former pour travailler dans la santé

Même si les débouchés sont variés, tous les métiers de la santé exigent des soft skills communes : savoir gérer son stress, faire preuve d’empathie, avoir des capacités d’adaptation et de communication…

Les études médicales

Longues (5 à 12 ans après le bac) et exigeantes, elles forment dans 4 grands domaines : médecine, maïeutique (sage-femme), odontologie (chirurgie dentaire) et pharmacie. Pour y accéder, 2 possibilités au choix :

• une licence avec option accès santé (LAS) ;
• le parcours d’accès spécifique santé (PASS), en 1 an, au terme duquel un examen vous permet d’entrer en 2e année de l’une des 4 formations.

Au lycée, j’avais le projet de devenir médecin du sport. Je me suis donc orientée vers la médecine générale, à la fac de Toulouse, où j’ai fait mon externat, c’est-à-dire mes 6 premières années d’études. Pour réussir, il faut beaucoup de persévérance et de l’assiduité, mais aussi trouver un équilibre entre ses études et sa vie personnelle.

Laurine, 26 ans, étudiante en 8e année de médecine

Les formations sanitaires et sociales

Plus courtes que les études de médecine, elles vous permettent d’intégrer plus rapidement le monde professionnel pour travailler auprès de publics divers, que ce soit dans le secteur sanitaire (activités paramédicales) ou de l’action sociale (auprès de publics dits vulnérables, âgés ou handicapés par exemple). Les métiers sont évolutifs et accessibles à tous les niveaux ! Les plus recherchés sont aide à domicile, aide-soignant ou aide-soignante, infirmier ou infirmière et éducateur ou éducatrice spécialisée.
D’autres professions recrutent, comme manipulateur ou manipulatrice en électroradiologie médicale dans le secteur paramédical, et éducateur ou éducatrice de jeunes enfants dans le secteur social. De par sa compétence, la Région pilote l’offre de formations, qui est en constante augmentation.

Les autres filières santé

Il est aussi possible de travailler dans la santé en dehors du soin. Par exemple, la licence sciences pour la santé de l’université Toulouse III – Paul-Sabatier forme des agents de maîtrise dans l’industrie pharmaceutique, la cosmétique…, ou encore des assistants ou assistantes ingénieur(e)s pour les laboratoires de recherche. L’école d’ingénieurs ISIS, à Castres, forme quant à elle au domaine de l’e-santé.