Spatial

L’Occitanie, berceau de l’Europe spatiale, ouvre la voie à de nouvelles façons d’explorer l’espace. Partageant une même feuille de route à horizon 2027, les acteurs de l’écosystème occitan se positionnent comme moteurs du changement pour un Espace plus responsable et plus durable.

L’Occitanie a toujours été au cœur du récit français et européen de la conquête spatiale. Le CNES y a implanté son centre technique en 1973, suivi par les deux entreprises d’envergure mondiale que sont Airbus defense and Space et Thales Alenia Space. Elle a accueilli en 2020 le siège du Commandement de l’Espace, pilote de l’ensemble des opérations spatiales militaires nationales, puis le centre d’excellence spatial de l’OTAN.

La vitalité des acteurs sur le territoire n’est plus à démontrer. Première région européenne dans le domaine du spatial, elle est un carrefour des savoir-faire allant des infrastructures jusqu’aux applications et services. La Région, avec l’État, le CNES et le pôle Aerospace Valley sont aux côtés des 260 industriels du secteur représentatifs de la chaine de valeur complète de la filière spatiale.

Ils sont engagés pour faire émerger de nouvelles solutions au sol et en orbite dont certaines sont dédiées à l’exploration. Ainsi, le robot martien Curiosity est équipé de l’instrument français Supercam, dont le CNES a contribué à la construction, avec la collaboration d’industriels d’Occitanie. Ce dernier s’est posé en 2021 dans le cratère Jezero sur la planète Mars et a entamé des analyses inédites.

Collectivement, les acteurs industriels et de la recherche portent le spatial vers de nouveaux horizons et participent à la préservation de notre planète. L’Occitanie est le berceau des constellations, Globalstar, iridium OneWeb et Kineis, nées sur les rives de la Garonne. Les innovations spatiales transforment notre relation au monde et au devenir de notre planète. Depuis Toulouse, l’organisation intergouvernementale Mercator Ocean utilise l’observation satellitaire pour une gestion durable de l’océan et le développement de l’économie bleue. L’écosystème fourmille d’entreprises utilisant les données spatiales pour effectuer une veille sur les ressources agricoles, sur les réserves d’eau, la biodiversité, le changement climatique. Au-delà de la conquête de l’espace, les acteurs du spatial s’interrogent sur l’impact environnemental de leurs activités à travers l’analyse du cycle de vie d’une mission Newspace, le développement de composants plus responsables ou de solutions de maintenance en orbite des satellites.

Ce nouveau modèle se construit avec les jeunes talents et suscitent des vocations. Les formations proposées par le tissu académique et ses locomotives ISAE-SUPAERO ou l’ENAC s’étoffent pour faciliter la construction d’un spatial plus responsable. Le grand public quant lui, a l’opportunité de découvrir les mystères de l’espace et de mieux comprendre la terre grâce à la visite de la Cité de l’Espace à Toulouse.