Fruit d’une concertation menée en 2024 avec l’ensemble des acteurs du territoire, l’Etat et la Région Occitanie investiront respectivement 656 et 532 M€ pour entretenir et moderniser les infrastructures de transports d’ici 2027. Conformément aux orientations nationales visant à faire de la décarbonation des mobilités la priorité des CPER, 70 % de ces investissements seront dédiés aux transports ferroviaires et collectifs en intégrant les projets de services express régionaux métropolitains (SERM) ainsi que le vélo.
Cet avenant au CPER entend répondre à 4 enjeux majeurs pour le territoire :
- Relever le défi de la planification écologique en Occitanie ;
- Offrir des services de mobilités adaptés au dynamisme démographique et économique que la Région connaît ;
- Désaturer les voies ferrées et routières des aires urbaines de Toulouse et Montpellier ;
- Désenclaver les territoires périphériques.
Pour répondre à ces enjeux, le volet mobilités du CPER Occitanie prévoit de :
- Renforcer les offres de mobilité ferroviaire pour les voyageurs et les marchandises. :
- Développer les SERM à Toulouse et à Montpellier avec 240 M€ alloués pour faciliter les trajets du quotidien ;
- Moderniser le réseau ferroviaire avec 164 M€ consacrés pour les pôles de Toulouse Matabiau et l’Arc méditerranée et 382 M€ en faveur des lignes de desserte fine du territoire régionales et interrégionales ;
- Développer la performance et le fret ferroviaire en faveur de nouvelles installations embranchées, des plateformes multimodales et des plateformes fer/mer avec l’ambition de déployer une logistique durable en Occitanie ;
- Rendre les gares d’Occitanie accessibles aux personnes à mobilité réduite avec 74 M€ prévus à cet effet.
- Accélérer le développement du vélo en Occitanie : 50 M€ seront investis de manière inédite en faveur des vélo‑routes dont 30 M€ portés à part égale par l’Etat et la Région pour rendre le vélo accessible à tous grâce à un réseau d’aménagements sécurisés et de qualité.
- Concentrer les efforts sur l’aménagement du réseau routier national pour continuer de désenclaver les territoires. Près de 460 M€ seront consacrés aux infrastructures routières dont 231 M€ apportés par l’Etat et 105,5 M€ par la Région. Les itinéraires routiers structurants bénéficieront de financement, comme par exemple :
- La RN 88 (dont la section transférée au Département de l’Aveyron), un axe majeur qui relie Toulouse et Lyon, qui fera l’objet d’un investissement à hauteur de 200 M€ en Lozère, en Aveyron et dans le Tarn ;
- La RN 20, concernée en Ariège par des aménagements entre Tarascon et Ax-les-Thermes visant à renforcer l’attractivité touristique de la Haute Vallée de l’Ariège ainsi que dans les Pyrénées-Orientales par des travaux de sécurisation de la viabilité hivernale dans le cadre d’accords franco-andorrans ;
- La RN 21, avec 76 M€ investis pour la déviation d’Adé afin de désenclaver le massif pyrénéen autour d’Argelès-Gazots et d’améliorer la desserte de Lourdes.