10 millions d’euros supplémentaires et de grandes ambitions pour une nouvelle agriculture. Cette nouvelle levée de fonds qui s’ajoute à celle de 27 millions d’euros annoncée en juillet 2024 porte le financement total de l’entreprise à plus de 58 millions d’euros depuis sa création à Toulouse en 2016.
Objectif de l’entreprise désormais également présente aux Etats-Unis : accélérer la stratégie de mise sur le marché, compléter les études réglementaires de sa première molécule biofongicide et élargir son pipeline d’ingrédients actifs de micropeptides.
Mais que sont donc ces micropeptides ? Ce sont de petites protéines composées d’une dizaine d’acides-aminés naturels et permettant de contrôler les maladies, les mauvaises herbes ou les insectes nuisibles aux cultures.
IA et nature
La startup Ag Tech a été fondée en 2016 en tant que spin-off du LRSV, Laboratoire de Recherches en Sciences Végétales (Université Paul Sabatier - Toulouse 3 et CNRS).
Depuis huit ans, Micropep a développé une plateforme combinant intelligence artificielle et biologie synthétique pour identifier, tester et sélectionner rapidement de nouveaux micropeptides à destination de l’industrie du biocontrôle. L’ambition de Micropep est d’aider les agriculteurs à protéger leurs cultures contre les agents pathogènes et les mauvaises herbes résistantes, en préservant les rendements, dans le respect de l’environnement.
Micropep veut désormais renforcer ses relations existantes et établir de nouvelles alliances stratégiques avec des entreprises de premier plan en R&D, fabrication, commercialisation et distribution dans l’industrie. “C’est, selon nous, affirme Thomas Laurent, la meilleure stratégie durable pour développer une entreprise comme la nôtre et rendre nos ingrédients actifs de micropeptides accessibles à un maximum d’agriculteurs dans le monde entier“.
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