Les brèves

Miam’Up valorise les surplus de la restauration collective

Réutiliser les surplus de la restauration collective, pour les destiner aux personnes en situation de précarité alimentaire.
Voilà ce que propose l’association Miam’Up (3 salariés), une solution clé en main intégrant la logistique, portée par Margaux Zekri, militante de 27 ans engagée depuis son adolescence dans l’environnement et la justice sociale.

Restaurations collectives et structures solidaires collaborent au profit des plus démunis

Crédits : Miam’Up

«  D’un côté, le gaspillage alimentaire est très présent dans la restauration collective et, d’un autre côté, les structures solidaires voient leur nombre de bénéficiaires exploser et subissent une baisse de dons, explique-t-elle. Dans ce contexte, Miam’Up apporte aux plus démunis une nourriture diversifiée et de qualité.  » Et contribue, aussi, à la politique RSE des entreprises et institutions auprès desquelles sont réalisées les collectes.

Agec, Egalim  : des évolutions réglementaires favorables

Le projet s’appuie sur des évolutions réglementaires tangibles. La loi Agec oblige en effet depuis janvier 2023 la restauration collective à prendre en charge la gestion de ses biodéchets pour les valoriser, et la loi Egalim augmente la proportion des denrées bio et certifiées.

Miam’Up, qui a collecté 2,3 tonnes de produits depuis son lancement en 2022, opère deux ou trois collectes chaque semaine, auprès de sept lycées toulousains, en partenariat avec la Région Occitanie, et d’autres restaurants collectifs situés dans l’aire toulousaine  : Muretain, la société API restauration, Département de la Haute-Garonne….
Les dons alimentaires sont versés au bénéfice d’une épicerie populaire du Secours Populaire et un foyer d’hébergement de jour à Toulouse.

Miam’Up fait partie depuis septembre dernier du programme Cité+, porté par la Région Occitanie et Ad’Occ à La Cité de Toulouse. « Cette offre nous donne accès à un réseau et à des ressources extérieures. Par exemple, nous avons reçu des formations sur la communication et l’aspect commercial. C’est un accompagnement de long terme, sur trois ans, présent sur chaque phase du projet  : amorçage, consolidation et développement », se félicite Margaux Zekri. Qui conclut, avec un enthousiasme communicatif  : «  Je préfère participer à un collectif pour le bien commun, et me lever le matin pour avoir un impact concret et positif sur la société. Ça vaut tout l’or du monde  !  »