Atelier Borderouge

Lucie Laflorentie est née en 1983, elle vie et travaille en région Occitanie.
Diplômée de l’école supérieure des Beaux-Arts de Toulouse, elle obtient son DNSEP Art en 2008.
Le travail de l’artiste s’est fondé sur l’articulation entre son approche du dessin et son expérience du paysage.
Nourrit par un un attachement profond pour le monde paysan dont elle est issue, monde fondé sur le respect de la terre, où les outils et le travail manuel occupent une place centrale, l’artiste active lors de ses résidences son intérêt fort pour la matière, et tente de mesurer ses recherches à l’échelle d’un territoire, à sa géologie, à son histoire.
Lucie Laflorentie obtient en 2019 la bourse de l’Aide à la Mobilité de la région Occitanie et effectue une résidence de trois mois au sein de la Galerie Mayeur Projects au États-Unis dans les paysages du Nouveau-Mexique. S’en suivra une exposition personnelle, « CATCH THE DUST ». Impulsée par le réseau Air de Midi et La Maison Salvan, elle effectue une résidence de recherche au Maroc en Septembre 2019, et y retournera en Février 2021 grâce à l’obtention de l’AIC. Elle réalise Un 1% artistique au Lycée de Cazere en 2020 et à l’Universite Paul Sabatier en 2023.

En peinture et en dessin, Sophie Bacquié raconte les lieux et les hommes. Elle donne à voir le réel comme un assemblage de motifs, la perspective comme une sémantique et la contreforme comme une chance.
Elle vit à Toulouse où parallèlement au reportage graphique et à la peinture, elle enseigne à la relève.

L’Atelier BORDEROUGE regroupe plusieurs artistes plasticiens plutôt orientés vers la peinture et le volume.
Sophie Bacquié
Alex Less
Guillaume Rojouan
Lucie Laflorentie
Lucile Martinez
Maboo
Chloé Baron
Jérôme Souillot

Artiste protéiforme qui se joue de tout, son univers est à la fois cinglant et tendre.
Entre critique du système, rage sincère et déclarations d’amour, ses modes d’expressions vont du dessin à la peinture en passant par des œuvres en volume.

Intéressée par les arts de l’aiguille, elle concentre son activité principale dans la personnalisation de textiles (allant du costume de scène au tablier de cuisinier) et la conception de patchs, grâce à une machine à broder, sous le nom "Générale Broderie". Elle travaille à la commande et développe aussi ses propres collections en micro-édition, souvent autour de la botanique et la zoologie, ainsi que la culture cinéma et musicale.

Récemment, elle a participé à l’exposition collective "Chargeons Chérie" qui a eu lieu à la Chapelle des Cordeliers en décembre 2023 et janvier 2024, parmi ces 7 collègues artistes de l’Atelier Borderouge. A travers cette exposition, elle a recherché de nouveaux supports tel le jacquard en tricot à la main, ainsi que de nouvelles façon d’aborder la broderie machine.

MABOO

Maboo est plasticienne depuis moult années, une trentaine, si l’on doit chiffrer..
Titulaire d’un BTS publicité, elle a créé dans les années 2000, Créator’s, une association pluridisciplinaire soutenue par la mairie et regroupant une centaine d’artistes, dont Miss Van, les Hanky Panky Girls, José Torres et bien d’autres…
Elle est l’une des artistes de l’Atelier Borderouge où travaillent Sophie Bacquié, Jérôme Souillot, Alex Less, Lucille Martinez… Atelier effervescent, s’il en est.

Quand elle dessine, elle fait des traits, beaucoup de traits, des lignes et des pointillés, de là, naissent des histoires, des oiseaux et de vieux objets. Le noir est sa lumière de prédilection…
Elle a une terrible addiction pour l’ébène de l’ encre de chine.
Elle dessine comme elle écrit, avec dérision, nostalgie et noirceur.

Sa plume acérée flirte aussi avec les mots.
Elle est auteure de Théâtre , sous le pseudonyme Dolores Gracia :
"Même pas mal" ( Salle Nougaro / L’escale..) , "Tu rêves", "Ici les nuits sont calmes et noires" (théâtre des Mazades)
Elle a présenté le 18 janvier dernier, sa performance semi stand up : La Tanière, à l’occasion de l’exposition collective de l’atelier Borderouge, à la Chappelle des Cordeliers (Toulouse).

« Les formules claquent jusqu’à vous déchausser les dents. C’est rude et tellement tendre aussi… Ses textes ont la beauté aussi cruelle que celle d’une chanson de Boris Vian » Agathe Raybaud – Le Brigadier