L’ensemble des collectivités d’Occitanie conviées s’est déclaré pleinement favorable à ce projet qui connait une accélération décisive. Les 6 départements de Haute-Garonne, du Gers, du Lot, des Hautes-Pyrénées, du Tarn et de Tarn-et-Garonne ainsi que les Communautés d’agglomération d’Albi, d’Auch, de Cahors, de Castres-Mazamet, de Montauban, de Muret, du SICOVAL, de Tarbes-Lourdes et la Métropole de Toulouse se sont ainsi engagés dans le financement du projet.
Pour Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie, préfet coordonnateur du Grand projet Sud-Ouest : « L’Etat a déjà annoncé sa participation à hauteur de 4,1 milliards d’euros. Je me réjouis que les collectivités territoriales d’Occitanie soient totalement au rendez-vous. Je réunirai très prochainement avec le président et la préfète de la région Nouvelle-Aquitaine les collectivités concernées de cette région. La loi LOM dispose que la société de financement du projet demandée par les collectivités territoriales soit mise en place en mars 2022. L’engagement de l’ensemble des collectivités territoriales est déterminant dans ce moment historique. Nous avons donc une fenêtre d’opportunité sans précédent pour l’ensemble du sud-ouest qu’il faut impérativement saisir. »
Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, s’est engagée a un financement régional de 41% de la part des collectivités (près de 3 Mds€), soit plus de 1,2 Md€ : « Nous venons de sceller un accord historique dans l’avancement du Grand Projet du Sud Ouest, qui prévoit la réalisation des aménagements ferroviaires du Nord de Toulouse, ainsi que la ligne à grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux, qui mènera jusqu’à Paris. L’enjeu était crucial, puisque nous devons désormais créer, pour mars prochain, l’Etablissement public local qui ouvrira la voie au lancement du chantier de construction.
Dans ce dossier, comme pour la ligne Montpellier-Perpignan, je n’ai rien lâché. Cet accord démontre que le volontarisme paie.
Demain, grâce aux nouvelles lignes à grande vitesse, celles de Toulouse, Montpellier et Perpignan, mais également celle de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, c’est tout le Sud de la France qui va être transformé. Ces lignes changeront le quotidien de 17 millions d’habitants et renforceront l’attractivité de plus de 800 000 entreprises. Elles nous ouvriront à nos pays voisins, avec des connexions vers Gènes, Barcelone et Bilbao. Mais surtout, elles délesteront nos autoroutes et permettront de décupler les dessertes de nos trains régionaux et de mettre en place de véritables RER toulousain et sur le littoral. Nous anticipons aujourd’hui les mobilités des 20 prochaines années, pour ne plus subir la pollution et l’insécurité routière. Grâce à la LGV, c’est notre environnement que nous protégeons et la santé de nos habitants. C’est un acte volontaire et ambitieux de la part des collectivités pour l’avenir de leurs habitants. »
Le préfet réunira demain les financeurs de la région Nouvelle-Aquitaine pour compléter le tour de table.
Le Grand Projet Sud-Ouest
- création des lignes nouvelles à grande vitesse Toulouse-Bordeaux d’abord et dans un second temps Bordeaux-Dax, sur au total 327 km.
- réalisation des aménagements ferroviaires au Sud de Bordeaux (AFSB) sur 12 km entre Bègles et Saint-Médard-d’Eyrans et des aménagements ferroviaires de la ligne existante Bordeaux-Sète au Nord de Toulouse (AFNT) sur 17 km entre la gare de Toulouse-Matabiau et Castelnau-d’Estrétefond.
Téléchargements