« Développer le tissu local, c’est une vraie volonté, à la fois pour valoriser les producteurs d’Occitanie et pour diminuer l’impact environnemental du transport du lait », explique Rudy Perro, directeur de La Bergerie (groupe Olga), qui emploie 35 salariés pour un chiffre d’affaires d’environ 24 millions d’euros.
Certifiée BioPartenaire, label bio et équitable, la PME collecte chaque année 8 millions de litres de lait, permettant de produire 6.000 tonnes de yaourts, distribués sous les marques Vrai (grandes surfaces) et Bergerie (réseaux bio).
Pour réduire sa consommation d’énergie, La Bergerie a installé des panneaux solaires sur le toit, des ombrières sur le parking et des systèmes de récupération d’eau et d’optimisation des installations de lavage.
Malgré la crise essuyée par le bio, et une baisse d’activité d’environ 8 % en deux ans, Rudy Perro, 40 ans, entend « tenir la barre » et « garde espoir dans les débouchés du bio. Par exemple, nous travaillons avec des collectivités, dont les Villes de Mende et de Millau, pour fournir les cantines scolaires ».
Et cet ancien cadre d’un grand groupe agroalimentaire ne changerait pour rien au monde son cadre de travail, « en plein milieu des Causses et Cévennes, classés au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est merveilleux. Et, chaque jour, j’ai la sensation d’œuvrer pour quelque chose de bien. Et, aussi, pour le bien-être des producteurs, à la fois en termes de rémunération et d’échanges réguliers et transparents avec eux ».
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