« Nous apportons notre soutien plein et entier aux salariés du groupe. La situation actuelle ne peut plus durer ! Le dialogue social continue de s’enliser. Il n’est pas acceptable d’assister à un tel mépris de la direction envers ses salariés. Nous en appelons au respect de ces hommes et de ces femmes qui constituent la richesse de cette entreprise de par leur travail et leurs compétences. C’est grâce à eux que cette entreprise vit et irrigue tout le territoire.
Le protocole négocié avec les syndicats fin février demande notamment la mise en œuvre d’une véritable stratégie industrielle et l’arrêt du démantèlement de l’entreprise. Des engagements ont été pris lors de ces négociations, ils doivent être tenus dans les plus brefs délais. La priorité doit être l’avenir industriel du groupe et l’emploi. Nous continuerons à nous engager dans ce combat aux côtés des salariés. »
Carole Delga a invité le PDG, M. Libert, en décembre par courrier à s’expliquer sur cette situation lui rappelant ses obligations envers ses salariés mais aussi envers l’outil industriel qu’est le Groupe Cahors.
Avant d’ajouter : « Je n’ai à ce jour eu aucune réponse et ce dirigeant ne semble pas vouloir travailler avec les pouvoirs publics. Si M. Libert a un projet industriel, je l’invite à signer ces protocoles d’accords de toute urgence pour permettre à chaque salarié de s’y inscrire. Les marchés sont là et sur un secteur clé, celui de l’énergie. Dès que les protocoles seront signés, je m’engage à le recevoir pour envisager avec lui les différentes pistes d’accompagnements possibles, dans le respect de nos règles en matière de contreparties sociales et environnementales.
Le Gouvernement doit aussi intervenir très rapidement. Plusieurs de mes courriers et alertes sont restés sans réponse. Les Ministres Le Maire et Borne et leurs services doivent se mobiliser. Dans une telle situation, le silence dont fait preuve l’Etat n’est pas acceptable. »
Téléchargements