- Améliorer la gestion de l’eau et lutter contre la sècheresse sévère qui touche les deux territoires
- Développer les liaisons ferroviaires transfrontalières
- Réunir l’ensemble des Régions méditerranéennes pour que leurs besoins et leurs problématiques soient mieux prises en compte par l’Europe
- Défendre les langues et cultures régionales
A l’issue de cette réunion de travail, Carole Delga a déclaré :
« A travers cette nouvelle étape de coopération transfrontalière, Pere Aragones et moi-même souhaitons renforcer le couple Catalogne-Occitanie pour relever, ensemble, les grands défis qui attendent nos deux Régions. C’est pourquoi nous travaillons à de nouvelles solutions pour nos territoires et leurs habitants, avec deux priorités partagées : limiter l’impact de nos usages sur l’environnement et défendre nos valeurs communes.
Pour cela, un groupe de travail transfrontalier sera créé pour améliorer la gestion de l’eau et aider les agriculteurs, les acteurs économiques, les collectivités et les particuliers à faire face aux effets de la grave sècheresse qui touche nos deux territoires.
Relier nos deux Régions par des transports en commun décarbonés est une nécessité. Nous nous engageons à étudier des solutions pérennes pour créer des liaisons ferroviaires quotidiennes plus fréquentes entre la Catalogne et l’Occitanie. J’appuierai également le projet de train à haut niveau de service du gouvernement Catalan qui permettra de relier Barcelone à Toulouse en 3h10 et Barcelone à Montpellier en 2h50.
Pour améliorer la prise en compte des spécificités méditerranéennes par l’Europe, nous réunirons les Régions concernées. Grâce à cela, un discours clair et mobilisateur sera porté devant la Commission européenne notamment sur la pêche.
Enfin, nous renforcerons nos actions pour enrichir la promotion de nos cultures et langues régionales.
Notre relation est plus qu’une coopération, elle est une force. A travers la consolidation du couple Catalogne-Occitanie, nous faisons vivre l’Europe des Régions. Elle est une chance et l’avenir pour nos populations. »
En marge de sa rencontre, la présidente de Région est notamment revenue sur la situation de sècheresse dans les Pyrénées-Orientales :
« La Cour des comptes l’a relevé, le système de la gestion de l’eau en France n’est pas optimal. Il faut que l’Etat donne à chaque territoire la capacité d’agir en lien avec les problématiques qui leurs sont propres, en leur donnant beaucoup plus de souplesse et de moyens financiers. A ce titre j’ai parlé au préfet des Pyrénées-Orientales de ma volonté de voir ce Département être un territoire d’expérimentation pour assouplir la règlementation, notamment en matière de réutilisation des eaux usées. J’ai également plaidé pour qu’une grande campagne de communication soit menée à l’échelle de la Région, afin de sensibiliser habitants comme touristes à la nécessité de réduire leurs usages de l’eau.
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