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Étudiant et entrepreneur, comment ça marche ?
Créer sa boîte, c’est possible dès l’âge de 16 ans, et même avant sous certaines conditions. Mais développer une activité tout en étant étudiant est un gros challenge : pas évident d’équilibrer son temps entre études, projet entrepreneurial et vie perso. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions pour accompagner les jeunes pousses.
Le statut national étudiant-entrepreneur (SNEE), réservé aux étudiants et aux jeunes diplômés, vous offre ainsi un cadre pour tester et développer votre projet :
- aménagement de votre emploi du temps ;
- remplacement du stage obligatoire de votre cursus par le travail sur votre projet ;
- préparation du D2E (diplôme étudiant-entrepreneur), qui vous donne accès à des ressources et à un encadrement renforcé ;
- soutien par 2 tuteurs du réseau Pépite, qui compte 2 pôles en Occitanie (voir liens en fin d’article).
Florane, 20 ans, a déjà lancé son entreprise dans l’événementiel : « J’ai démarré mon projet seule pendant ma 2e année à Toulouse School of Management. Puis j’ai intégré le programme Pépite LR et décidé de faire une césure pour consacrer plus de temps au lancement. » En septembre, Florane rentrera en 3e année de formation et sa période de stage sera consacrée à son entreprise.
Pas encore prêts à sauter le pas ? La piste des Junior-Entreprises
Pour commencer à travailler sur des projets réels avec de vrais clients, vous pouvez toquer à la porte de la Junior-Entreprise (JE) de votre université ou de votre école, qu’elle soit publique ou privée. Par exemple, les étudiants membres de la JE de l’ENSHEEIT (école d’ingénieurs à Toulouse) œuvrent à des missions variées : « développement logiciel, prototypage électronique ou analyse hydraulique ». Arrivé dans l’école après une prépa, Kayon, président de la JE, avait « envie de challenge et de développer de nouvelles compétences, moins théoriques ».
La graine de l’entrepreneuriat… dès le collège !
La Région soutient des programmes déployés en classe, au lycée ou au collège, comme celui porté par l’association 100 000 entrepreneurs. Morgane Carre-Falcoz, son animatrice en Occitanie, en parle : « Notre but est de sensibiliser à l’esprit entrepreneurial au travers de témoignages de professionnels. En 2022-23, 9 300 jeunes occitans ont bénéficié de ce dispositif. »
Autre initiative en ce sens : la mini-entreprise développée en milieu scolaire. C’est ce qu’a fait le lycée Clément-Marot de Cahors en 2024 avec ses élèves de 1re professionnelle métiers du commerce et de la vente.
Alors, prêts à vous lancer ?