« La situation budgétaire de la France est dégradée et inquiétante, au même titre que la situation politique. Elles demandent responsabilité et équité. Comme je l’avais indiqué à Michel Barnier, ancien Premier ministre, et comme je le redirai au nouveau Premier ministre, François Bayrou, les Régions prendront leur part dans le redressement des comptes du pays. C’est un impératif encore faut-il que ce soit dans de justes proportions.
L’échelon régional est le plus touché par les chocs qui se succèdent et les décisions unilatérales de l’État. Pour autant, les Régions ont largement contribué à la solidarité financière en faisant preuve d’un engagement inédit lors de la crise sanitaire et économique. Le compte n‘y est pas… En 2025, la Région arrêtera de pallier les désengagements de l’État, notamment en matière de rénovation énergétique et d’investissements ferroviaires pour un réseau dont l’État est propriétaire. Elle refusera l’expérimentation du transfert de la gestion de routes nationales qui avait été, jusqu’à récemment, envisagée. En effet, l’État n’a donné aucune assurance quant à son financement prévu à hauteur de 50% dans le CPER », a déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.
Avant de conclure : « Avec ma majorité régionale, notre priorité sera donnée au pouvoir d’achat, à l’emploi et à la santé. De la même manière, nous continuerons d’accompagner fortement nos agriculteurs et nos viticulteurs. Tout cela est possible grâce à notre gestion financière responsable qui permet de préserver une situation saine avec une capacité de désendettement loin du seuil d’alerte. L’Occitanie reste la 1ère Région française en termes d’investissement, ce qui mérite d’être relevé et qui permet de réaliser les projets indispensables au territoire le plus attractif et le plus dynamique de France, malgré son enclavement ».
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