Adoptée en 2019, la loi d’orientation des mobilités (LOM) a notamment confié aux Régions la responsabilité de l’organisation et du développement de solutions de mobilités solidaires. C’est dans cet objectif de coordination pour aboutir à l’élaboration de plans d’actions concertés et partagés que Marie Piqué, vice-présidente de la Région chargée des Solidarités, des services publics et de la vie associative, Marie Castro, vice-présidente chargée de la Formation professionnelle, et Jean-Luc Gibelin, vice-président chargée des Mobilités pour tous et infrastructures de transports, ont ouvert ce jour les États Généraux de la Mobilité Solidaire en Occitanie.
« J’ai une conviction, la mobilité est un droit et doit le rester ! C’est la colonne vertébrale de notre politique régionale en la matière. Avec une ambition forte, lutter contre l’assignation à résidence. Bien sûr, nous n’avons pas attendu la LOM pour permettre au plus grand nombre de se déplacer facilement et à moindre coût, partout en Occitanie. Je pense notamment à la gratuité à l’usage des trains et cars liO pour les jeunes, à la gratuité des trains pour les demandeurs d’emploi et bénéficiaires du RSA, ou encore au développement du transport à la demande dans les territoires. Pour autant, ce cadre légal nous donne aujourd’hui la possibilité d’aller plus loin, en posant les bases d’un diagnostic partagé avec l’ensemble des collectivités et acteurs des mobilités. L’objectif : définir un plan d’actions dédié à chaque bassin de mobilité dans notre région, pour que les conditions de déplacement ne soient jamais un frein à la qualité de vie et à l’épanouissement de nos concitoyens » a notamment souligné la présidente de Région, Carole Delga, en marge du lancement des États généraux.
Ce premier rendez-vous avait notamment pour objectif de travailler collectivement à la définition des « publics vulnérables » (demandeurs d’emploi, personnes non-motorisées, personnes en situation de handicap, etc.), à l’identification des besoins (accès aux soins, à l’emploi ou à des formations, pratique d’activités culturelles ou sportives, démarches administratives, etc.), et au recensement des services déjà existants sur le territoire. Les retours remontés ce jour permettront à la Région d’élaborer un premier diagnostic qui sera affiné lors de la concertation, à travers des réunions départementales et des ateliers qui réuniront acteurs publics et de l’ESS entre décembre et mars 2024. L’objectif à termes est d’aboutir à des plans d’actions validés par l’ensemble des partenaires à l’horizon avril 2025.
Depuis 2016, la Région fait de la solidarité un axe majeur de sa politique en matière de mobilités pour toutes et tous. Transport à la demande, billets de train à 1€, gratuité à l’usage des trains et cars liO pour les jeunes, gratuité des transports scolaires, abonnements « solidaires »… une expérience et des dispositifs qu’elle pourra mettre à profit dans la construction de ce plan d’actions partagé avec l’ensemble des acteurs locaux.
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