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Composition
Jean Tkaczuk, un président-chercheur
Sur proposition de Carole Delga, Jean Tkaczuk préside le Comité. Ce médecin biologiste hospitalier à Toulouse a l’avantage d’avoir été élu local : il fut conseiller régional à la recherche et, de 2001 à 2014, maire de la commune tarnaise de Lisle-sur-Tarn. Fort de sa triple expérience, Jean Tkaczuk veut donner un élan pour révéler les talents d’Occitanie mariant innovation industrielle et recherche académique. « Le Comité est avant tout un carrefour entre laboratoires et entreprises, tous engagés au service de l’emploi », a lancé Jean Tkaczuk lors de l’installation du Comité fin 2016.
Dorothée Bertomieu, une secrétaire générale chercheuse
Sur proposition de Carole Delga, Dorothée Berthomieu a été nommée membre du Comité au titre du collège 2, pour représenter le Syndicat National des Chercheurs Scientifiques (SNCS-FSU). Sur proposition de son président Jean Tkaczuk, cette chercheuse en chimie au Centre National de la Recherche Scientifique est secrétaire générale du Comité. Elle est impliquée de longue date au SNCS.
96 membres et un comité de pilotage
La diversité territoriale de l’Occitanie, les grandes thématiques de la recherche régionale, tout comme le souci de la parité homme-femme, se retrouvent dans la composition du Comité. Répartis dans trois collèges, ses 96 membres sont des dirigeants d’entreprises engagées dans l’innovation, comme des responsables d’organismes de recherche, grandes écoles et écoles doctorales, pôles de compétitivité et structures de transfert technologique, et des universitaires. En outre, des personnalités qualifiées ont été nommées par la Présidente de Région.
Le comité de pilotage (Copil) du CCRRDT réunit sa dizaine de membres au moins tous les deux mois.
Fonctionnement
Un séminaire annuel
Tous les membres du CCRRDT se réunissent une fois par an en séminaire de 2 jours. Le premier a eu lieu à Castres en avril 2017 et le second à Narbonne en avril 2018.
Des rendez-vous incontournables
- Assemblée Générale en début d’année
- Séminaire annuel de 48h en avril-mai
- Comité de pilotage tous les 1,5 mois
- Des ateliers thématiques régulièrement réunis
- Participation et/ou organisation de colloques
Des groupes de travail sur 8 thématiques
Au séminaire de Castres d’avril 2017, huit sujets ont été définis et des ateliers ont travaillé à partir de septembre 2017. Des groupes de travail poursuivent depuis ces thématiques.
1) Capitaliser et valoriser les bio-ressources en Occitanie : analyse des opportunités et freins
2) Santé et services aux citoyens : réflexion sur les modes d’organisation et la santé connectée, le bien-vieillir
3) Vers une synergie entre l’entreprise, la formation et la recherche : apprentissage, entrepreneuriat étudiant…
4) Favoriser les synergies entre les laboratoires des sciences « dures » et ceux des sciences de l’homme, avec les entreprises
5) Définir et impulser des terrains d’expérimentations « in vivo » et accompagner la transition énergétique
6) Définir une politique régionale sur le numérique, les données (data) et l’intelligence artificielle
7) Développer et valoriser une offre culturelle et touristique pour inventer les musées de demain. Combiner sciences, culture et numérique pour favoriser un tourisme intelligent, éthique et écologique
8) Accompagner de nouvelles mobilités : les transports du futur (terrestre, aéronautique et spatial), la logistique en lien avec le développement durable
Les forces de la recherche en Occitanie
L’Occitanie bénéficie d’une grande densité d’universités et de grandes écoles, d’équipements d’envergure, de programmes d’excellence, et de 14 pôles de compétitivité… En Occitanie travaillent 30 555 chercheurs, issus de la recherche publique et privée (chiffre 2014 en équivalent temps plein).
L’Occitanie est la 1ère région française pour l’intensité des dépenses de recherche et développement (R&D) rapportée au PIB. C’est la seule région au-delà des 3% (objectif Europe 2020) : 3,67 % du PIB régional va dans les dépenses de recherche (chiffre 2015). Enfin, l’Occitanie figure parmi les 5 premières régions (sur 271) de l’Union européenne pour l’effort de recherche.