Une offre touristique de choix
Parcourir notre Région, c’est goûter l’ambiance ambrée des bastides, c’est déambuler entre les étals colorés des marchés et c’est remonter le temps dans les grottes d’Ariège ou les arènes de Nîmes.
Ce territoire est la destination idéale des amoureux de l’authenticité avec un patrimoine et des paysages remarquables. Farniente au bord de la Méditerranée ou randonnée dans les Pyrénées, chacun y trouvera son bonheur. Sans oublier les six millions de pèlerins qui affluent chaque année vers le sanctuaire de Lourdes, 2e cité hôtelière française.
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Le canal du Midi, un trait d’union très touristique
Patrimoine mondial de l’humanité, le canal du Midi est depuis le XVIIe siècle un trait d’union de 240 kilomètres entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Et un bel atout touristique…
Conçu il y a 350 ans sous Louis XIV par l’ingénieur biterrois Pierre-Paul Riquet, le canal du Midi relie Midi-Pyrénées au Languedoc-Roussillon, la Garonne à la Méditerranée, Toulouse à l’étang de Thau et au port de Sète. Les historiens le considèrent comme le plus grand chantier du XVIIe siècle après celui du château de Versailles.
« Une des réalisations les plus extraordinaires du génie civil de l’ère moderne » selon l’Unesco. Le canal du Midi enchaîne 350 ouvrages d’art : 126 ponts, 63 écluses, 55 aqueducs, 7 ponts-canaux, 6 barrages, un tunnel… À l’ouest, il a été prolongé par le canal de Garonne avec lequel il forme, entre l’Atlantique et la Méditerranée, le Canal des Deux Mers. À l’est, le canal du Midi a été prolongé par le canal du Rhône à Sète, qui relie l’étang de Thau à Beaucaire depuis le XVIIIe siècle.
Si le transport de marchandises a cessé sur le canal du Midi, 1,5 million de visiteurs le fréquentent tous les ans à pied, en bateau ou à vélo. Le chef d’œuvre patrimonial est donc aussi un poumon économique, aux retombées annuelles estimées à 122 millions d’euros.
Quelque 350 entreprises et 2 000 emplois directs seraient liés à l’activité du canal. Plus fréquenté que la Seine, il assure à lui seul 20 % du tourisme fluvial français. Le trafic des bateaux est au plus fort entre Argens-Minervois (Aude) et les Neuf écluses de Fonseranes à Béziers, avec 10 000 passages par an et une clientèle en majorité internationale.