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Haro sur les déserts médicaux en Occitanie. Mis en place dès juillet 2022 par la Région, le service public « Ma santé, Ma Région » fait son œuvre : celle de réinstaller une offre de soins de proximité et de qualité partout où les territoires sont privés de professionnels de la santé.
En l’espace d’un an, cette structure créée sous forme de groupement d’intérêt public (GIP) a ouvert 11 centres de santé. D’autres vont suivre dans les prochaines semaines : en juillet, l’antenne du centre « Ma santé, Ma Région » de Mazamet (Tarn) à Bize-Minervois (Aude), puis à l’automne le centre de Lussan (Gard) ainsi qu’une antenne du centre de Sainte-Croix-Volvestre à Les Cabannes (Ariège).
Le recrutement de 200 professionnels de santé d’ici 2028
En parallèle, 66 professionnels de santé ont déjà été recrutés, dont 44 médecins généralistes, 21 secrétaires médicaux et une sage-femme, soit six de plus que l’objectif fixé à fin 2023 ! Et, là aussi, ce n’est qu’un début : la Région compte en recruter 200 d’ici la fin du mandat, afin que chaque habitant puisse disposer, en Occitanie, d’un accès aux soins à moins de 15 minutes de chez lui.
« Ma santé, Ma Région » a vocation à salarier dans les déserts médicaux des médecins généralistes, des sage-femmes et des infirmiers en pratique avancée. La Région s’est fixé l’objectif d’ouvrir 10 centres de santé chaque année. Depuis le lancement, mission accomplie et même au-delà des espérances. Car ils sont plébiscités. En atteste la fréquentation des premiers centres ouverts : ensemble, ils ont déjà pris en charge plus de 50 000 patients.
Les centres « Ma santé, Ma Région », une réponse parfaitement adaptée aux attentes
Prises de rendez-vous classiques au téléphone ou via « Doctolib », secrétariat en présentiel, consultations programmées et non programmées dans des plages horaires définies, visites à domicile et en EPHAD… Le mode de fonctionnement des centres « Ma santé, Ma Région » répond aux attentes. Pour les patientèles, il n’y a que des avantages.
« Construit avec les professionnels de santé et les élus de nos territoires, ce dispositif sur mesure apporte des réponses concrètes aux habitants de l’Occitanie, avec des résultats déjà au rendez-vous », salue Carole Delga, la présidente de Région qui avait fait de la santé du quart d’heure une promesse de campagne en 2021.
Pour les professionnels de santé qui exercent leur activité dans les centres « Ma santé, Ma Région », les avantages sont aussi nombreux. Ils peuvent y travailler en équipe, dans des locaux bien équipés en matériel médical, en bénéficiant d’un secrétariat médical partagé. S’ajoutent des salaires attractifs et une prise en charge des démarches administratives et financières avec l’Agence régionale de santé et l’Assurance maladie. Les professionnels de santé peuvent ainsi consacrer l’essentiel de leur temps au médical, tout en disposant d’un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée.
Les centres « Ma santé, Ma Région », un service public partenarial
C’est la troisième clé du succès des centres « Ma santé, Ma Région » : l’approche partenariale à laquelle la Région tenait. Le GIP compte à ce jour 31 membres, parmi lesquels des collectivités, des représentants des professionnels de santé et des associations d’internes. Enfin, au fil des mois, ses rangs ne cessent de s’étoffer, preuve que les centres « Ma santé, Ma Région » constituent une réponse efficace pour lutter contre les déserts médicaux. En Occitanie, la santé du quart d’heure prend tournure.
Qui sont les membres du GIP ?
Outre la Région, son initiatrice, le GIP Ma santé, Ma Région compte actuellement parmi ses membres le Département du Tarn-et-Garonne, le Département des Pyrénées-Orientales, dix communautés de communes et neuf communes. S’ajoutent les Universités de médecine de Toulouse et Montpellier - Nîmes, l’Association des internes de médecine générale de Midi-Pyrénées, l’Union des internes du Languedoc-Roussillon, la Fédération Occitanie Roussillon des Maisons de santé, l’Ordre régional des médecins, l’Ordre inter-régional des sage-femmes, l’Association France Assos Santé et le Groupement des Infirmier.e.s en pratique avancée d’Occitanie.